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Affichage des articles du décembre, 2014

La balle dans le camp du secteur privé sénégalais.

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Photo credits : Yveslebelge Opportunités réelles mais déficits d'investissements La vérité est que le Sénégal à l’instar des autres pays africains est une terre d’opportunités. Et lorsque celles-ci ne sont pas saisies par les sénégalais, l’on ne pourrait blâmer les autres de le faire à notre place. De la distribution des intrants (engrais, semences, produits phytosanitaires) à la commercialisation ou la transformation agroalimentaire en passant par le financement, il reste encore beaucoup de maillons des chaînes de valeurs agricoles qui attendent d'être investis. Notre secteur privé est resté passif dans le domaine de l’agriculture. Malgré une forte participation au PIB, les investissements dans l'agriculture n'ont pas été aussi conséquents que leur contribution à l'économie nationale. Le Sénégal ne fait pas encore partie des pays ayant réellement consacré 10% de leur budget à l'agriculture. L'agriculture doit également partager ce budget avec d

Au delà de "Doune Baba Dieye", plaidoyer pour les populations menacées par l'érosion côtière.

"Le but de toute nation est d’accéder au stade du développement intégral et de permettre à chacun de ces citoyens de vivre la vie qui a de la valeur à ses yeux" Amartya Sen, Nobel d'économie en 1998. J'ai été par le plus grand des plaisirs à St louis pour une rencontre entre blogueurs plus connu sous le nom de NdadjeTweetup. Ces rencontres, au delà des débats fructueux qui en émanent sont aussi le lieu pour les blogueurs d'affirmer leur engagement citoyen auprès des populations locales. Ce périple nous a mené ainsi au village de Doune Baba Dieye,enfin de ce qu'il en reste. Puisque l'érosion côtière a eu raison de ce village situé dans le Gandiol.  C'est donc une population entière qui a été obligée de se déplacer. Sans compter que la forte pression foncière réduit les possibilités de relogement. Ces populations relogées devront à priori également changer de mode de vie, leurs activités socio-économiques. Nous risquons ainsi de voir tout un ar

Changer la façon dont les producteurs utilisent les pesticides

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Photo crédits : Enquêteplus A l’origine : une méconnaissance des dangers liés aux pesticides : Si vous êtes consommateurs de fruits ou de légumes (laitues en particulier) venant des Niayes, vous ne pourrez jurer sans risque de se tromper que vous n’avez jamais absorbés des pesticides. De la manière dont ils sont utilisés par les producteurs, des quantités non recommandées se retrouvent facilement dans nos aliments.   Les plantes cultivées font face souvent à de nombreuses attaques. Ces ennemis des cultures sont responsables, pour les céréales, de pertes de productions annuelles de 292.750 tonnes soit plus de 29 milliards de Francs CFA. Pour lutter contre ces derniers, les paysans ont alors recours à des produits, le plus souvent chimique, que sont les pesticides. Ils ont pu par leur action, contribuer à réduire les pertes et à stabiliser les rendements. Mais derrière cet effet bénéfique se trouve une panoplie d’effets néfastes aussi bien sur l’environnement que sur la santé pu